Inde 2023

10 jours en Inde et une course contre la montre...

En rapide visite dans le nord de « la plus grande démocratie » du monde, le tourisme n’est pas notre première préoccupation.

Bien que le pays-continent offre une infinie variétés de saveurs, senteurs et couleurs. notre venue dans le pays se présente comme une course contre la montre. Nos fournisseurs indiens nous attendent avec impatience, leurs coffres pleins de nouveautés à nous présenter.

Notre atterrissage se fait en pleine nuit; 1h du matin. Un coach noir et jaune nous amène jusqu’à Old-Delhi dans le plus grand des calmes. Les routes ne sont pas encore encombrées par l’habituel dense trafic indien.

Une chambre d’hôtel réservée à la va-vite et notre tour peut commencer demain.

Dès le terminal d’arrivée, ces mains de mudra géantes vous accueillent avec bienveillance et vous invitent au voyage.

Départ pour le Rajasthan

Dès le matin les rues du Pahar Ganj sont bien plus animées qu’en pleine nuit! Des « plombiers » sont en plein « travaux publics » juste devant l’hôtel! Rien ne les arrête: pas même les richshaws qui passent en ralentissant juste assez pour ne pas tomber dans la crevasse.

Je passe les jours suivants à parcourir les méandres de la vieille ville en quêtes des prochains articles à présenter cette année, ne comptant plus les fois où on se perd à chercher la bonne adresse. Les négociants indiens sont affables mais durs en affaires. Dès l’arrivée chez nos grossistes, le tchaï coule à flots pendant qu’on inspecte la sélection du moment! Les commandes passées, il est temps de repartir à la recherche de nouvelles pépites pour garnir la boutique.

Les jours se suivent et se ressemblent dans Old Delhi, de grossiste en grossiste la liste des articles s’allonge. Il est temps de passer faire un tour dans le quartier de Jama Mashid. Un petit aller-retour en métro et nous arrivons devant la plus grande mosquée de New Delhi pile-poil à l’heure de la prière du midi. On entend le muezzin crier l’appel à la prière dans son mégaphone. L’appel porte jusque dans les moindres recoins du quartier. Les commerçants du marché sont en train de plier boutique alors que nous passons entre les étals. C’est l’endroit idéal pour trouver des « pakols », ces fameux chapeaux afghans.

Nos jours dans les rues de la capitale indienne touchent à leur fin. Nous y reviendrons à la fin de ce séjour vitesse éclair. Un trajet en Chatabdi express (le train grande vitesse indien) et nous arrivons à Jaipur, capitale de l’état du Rajasthan.

Nos jours dans le Rajasthan sont chronométrés au centième de seconde. Après une nuit laborieuse dans une guest house miteuse à chasser les moustiques, il est temps de faire un tour dans le quartier des lapidaires.

Les échoppes se font rude concurrence, à chaque pas nous nous faisons héler par les négociants en pierres précieuses qui tentent de nous vanter les mérites de leur établissement. La concentration de d’ouvrages en métaux et pierres précieuses est vertigineuse. Au menu: corail, turquoise, lapis-lazuli, labradorites, pierres de lune, larimar, opales, saphirs, rubis, émeraudes et autres pierres aux noms compliqués.

Il est temps pour nous de choisir les pièces qui figureront dans notre catalogue cette année et que vous pourrez retrouver à la boutiques dans les prochains mois.

Un quick-stop au Café Kebab juste en face du quartier des lapidaires pour déguster quelques brochettes accompagnées d’un chutney ultra-épicé et nous sommes repartis pour un après-midi d’achats. En sortant, nous croisons le chemin de Muneem, chauffeur de rickshaw sympathique et qui, chose rare pour les rickshaw drivers, parle parfaitement anglais (bien qu’il ne sache lire que l’hindi, comme il l’avouera plus tard). C’est avec lui que se passe l’après-midi et nous visitons plusieurs grossistes cachés dans des recoins ultra-secrets de la vieille ville.

Notre étape à Jaipur touche déjà à sa fin. Nous bookons un siège dans le chatabdi-express qui nous emmènera jusqu’à Ajmer, passage obligatoire pour visiter Pushkar et d’autres négociants de toutes sortes.

Un mini-temple de Ganesh en bois de manguier peint que je n’ai malheureusement pas pu ramener dans mes valises.

Une statue géante de Hanuman au sortir de Jaipur.

Rien de bien mangeable. Un chausson fourré aux légumes dur comme de la pierre, des chips sans goût et un sandwich au fromage à tartiner goût tomate (pas fameux du tout). Mention spéciale pour la pâtisserie indienne en bas à droite qui était étonnamment bonne pour une imitation lyophilisée.

Nous passons dans la ville de Pushkar en coup de vent. Nous avons juste le temps de sélectionner quelques article textiles et de prendre deux photos d’un ghat ou se prélassent une vaches et quelques sadhus fumant tranquillement leur biddies au bord du lac sacré. Nous sommes en Mars et le lac est déjà presque vide, ce qui ne laisse rien présager de bon pour cet été. 5h de l’aprem, l’heure est déjà venu de retourner prendre le chatabdi express pour New-Delhi.

Les deux derniers jours se passent à arranger l’expédition de tous nos achats auprès de notre exportateur et à faire encore quelques emplettes d’appoint pour la boutique.

Le dernier soir au sortir de notre ultime grossiste nous assistons à la procession de mariage d’un couple de haute caste dans les rues d’Old Delhi. La scène est assez surréaliste et kitsch pour nous rappeler à quel point l’Inde est un pays aux traditions hautes en couleur.

Une conclusion parfaire à notre voyage. (Voir la vidéo. Attention aux oreilles! Baissez le son si vous ne voulez pas heurter vos tympans!)

Petit crochet au-dessus de la radieuse île du Frioul sur le chemin du retour...

Fin.

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